Reconversion

Vous êtes intéressé(e) par une reconversion professionnelle dans un métier de l’Artisanat ? L’une de nos 37 formations qualifiantes est certainement faite pour vous !

Une information collective est organisée pour évoquer les différentes possibilités qui s’offrent à vous. Que vous soyez demandeurs d’emplois ou salariés, nous répondrons à toutes vos questions.

Adultes en formation continue lors d’une démo métier à Figeac

à l’Ecole des Métiers du Lot le 6 mars de 14h00 à 16h00.

Contact et inscription / Lydie HONVAULT : 05.65.53.21.03 – l.honvault@cm-cahors.fr

Nous comptons sur votre présence.

Formation Adulte

L’Ecole des Métiers met en place des formations sur 10 mois pour les adultes en reconversion dans le cadre du dispositif régional Qualifpro.

Il reste des places dans le secteur alimentaire (boucher, boulanger et charcutier) et dans le secteur du BTP (maçon, menuisier, peintre sanitaire, carreleur, charpentier et couvreur).

Une information collective est organisée à l’Ecole des métiers du Lot le 19 juillet 2021 de 10h à 12h.

Renseignements au 05 65 53 21 00 ou l.honvault@cm-cahors.Fr

N’hésitez pas à venir nous rencontrer et échanger sur les différents parcours possibles.

INSERTION

L’Ecole des métiers : une pépinière d’entreprise !

Belle surprise en ouvrant les pages de notre quotidien que de retrouver l’un des adultes en formation continue que nous avions formé au CFA, mener à bout son projet : ouvrir une boulangerie ambulante. C’est ce qu’il a réalisé avec l’un de nos apprentis rencontré sur les bancs de l’école.

Un beau témoignage de réussite.

PORTRAIT

Une charpentière passionnée.

L’Ecole des Métiers du Lot accueille depuis quelques années des adultes en reconversion bénéficiant d’un programme régional appelé Divers CAP. Depuis septembre, Pauline Nigou a choisi de préparer un CAP Charpente en un an au sein de notre établissement, mais également en alternance dans l’entreprise de Ben Gates.

Après des études scientifiques dans la Biologie appliquée à la Santé, dont l’objectif était de travailler dans la neuropsychologie, et une expérience de médiatrice scientifique et culturelle au Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse, cette jeune femme de 27 ans a interrompu son cursus et changé radicalement d’horizon, avec le souhait de trouver un travail manuel, et de vivre à la campagne.

A travers différentes rencontres très enrichissantes, elle découvre la charpente, métier qui lui plait tout de suite, et décide de faire des stages grâce à Pôle Emploi, puis d’intégrer le CFA.

Ce qu’elle aime dans le métier ? Tout le savoir traditionnel lié à la charpente, les « techniques modernes ne l’intéressent pas », elle préfère travailler la tradition : apprendre à réaliser les épures, le piquage du bois, l’utilisation des outils à la main, l’équarrissage, l’utilisation des tenons et mortaises…

Etre une femme dans ce métier d’homme ? Ce n’est pas un problème pour elle, qui a eu « la chance d’être entourée par des personnes ouvertes, pas du tout dérangées par ça… » !

Pour Pauline, il n’est pas du tout impossible pour une femme d’exercer dans le bâtiment, notamment dans ces métiers où la réflexion et la logique scientifique sont nécessaires… Il faut bien sûr avoir « un bon physique » mais on peut utiliser des techniques pour préserver sa santé, comme par exemple le palan, un système de levage manuel (voir la photo de l’article). Pauline l’a aussi appris de la personne avec qui elle travaille, qui est seul sur les chantiers depuis des années…

Pauline a développé un véritable intérêt pour la charpente (comme son collègue Baptiste, un autre adulte en formation au CFA), qu’elle peut aujourd’hui partager avec les professeurs de l’école, avec qui elle s’entend très bien, et qu’elle apprécie comme « d’excellents professionnels et pédagogues, qui sont toujours ravis de transmettre leurs connaissances »…